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e) Statues en plâtre à l'église p) Sainte Thérèse. q) Sainte Marguerite, sur un dragon Cette statue remplace une autre plus ancienne de la même sainte qui était encore présente en 1914 (77). Cette dernière, en bois, se trouve actuellement au Musée Départemental Breton à Quimper. r) Saint Joseph portant l'Enfant Jésus. s) Sainte Brigitte Qualifiée de « statue moderne » en 1891 (78), la même statue se retrouve à la chapelle Sainte-Brigitte. Mais celle de l'église n'a plus de crosse. t) Sainte Anne apprenant à lire à sa fille Marie. u) Baptême du Christ Cette statue, « don d'un généreux chrétien, originaire de Guengat », a été bénite le 20/X/1895 par le chanoine GADON, supérieur du Grand-Séminaire (79). v) Notre-Dame de Lourdes Cette statue porte, sur son socle, l'inscription : « TOULOUSE ». Elle est qualifiée en 1891 de « moderne » (80)
(1) Statues auparavant à l'église w) Statue de saint Sébastien Cette statue, en bois, est en très mauvais état et est conservée à l'Evêché de Quimper. Elle se trouvait dans l'église « au pilier au-dessous (du groupe du Christ en croix), tournée vers l'autel de Sainte-Brigitte » en 1891 et à l'Evêché en 1902 (81). x) Statue de saint Jean l'Evangéliste Citée en 1891 sur « le pilier au dessous (du pilier gauche à l'entrée du bas-choeur), le visage tourné du côté de la porte principale » (82), cette statue, en grès, est conservée aussi à l'Evêché au moins depuis 1914 (83). Elle n'y était pas encore en 1902. y) Statue du Sacré-Coeur Cette statue était auparavant sur l'autel saint Ivi (citée à ce emplacement en 1891 (84)). Il y avait en 1930 une confrérie dénommée par le prêtre : « hommes du Sacré-Coeur » (85). Les membres de cette confrérie ont dû acheter cette statue pour l'honorer. Cette statue se trouve actuellement dans l'ancienne chambre des archives. z) Statue de Jeanne d'Arc Sur le drapeau, une inscription : « JESUS MARIA ». Le bras droit de la statue est cassé. Cette statue se trouve aussi dans l'ancienne chambre des archives.
f) Oeuvres diverses (1) Masques en bas-relief Ces masques, sur la massive pile cylindrique du bas-côté nord, sont bien étranges. L'un tire la langue tandis que l'autre montre les dents.
(2) Médaillons Sous la statue de saint Fiacre se trouve un médaillon représentant ce saint et son ermitage. Sous la statue de saint Jean-Baptiste, le même saint habillé de sa peau de chameau.
(3) Blochet Dans la chapelle du Rosaire, du côté sud-est, on note la présence d'un blochet. Il représente un homme portant barbe et moustache et ayant les mains tendues. Ce personnage porte un habit rouge sur lequel sont deux boutons bleus.
(4) Représentation du Rosaire Elle se trouve sur un panneau de bois, au-dessus de l'autel de la chapelle sud. Il est cité le 9/XI/1750 Jean SENEC, premier fabrique du Rosaire érigé à Guengat (86). Il y existait en 1930 une confrérie dénommée par le prêtre « Confrérie du Rosaire » (87). Les membres de cette confrérie avaient donc leur autel dans cette chapelle.
(5) Bénitier Situé près de la porte de l'ossuaire, il est en granit et entouré d'une corde. Il est formé par deux cuves coniques (88).
(6) Cuve baptismale C'est une cuve polygonale (89) en granit dans les fonts baptismaux. A côté se trouve une autre cuve sur laquelle est gravée une colombe.
(7) Cheminées Il y a une cheminée au bas de la nef, ainsi que dans la sacristie et une, dont nous avons déjà parlé, dans l'ancienne chambre des archives et des délibérations. Cette présence de cheminée dans l'église se retrouve dans seulement 12 autres édifices du Finistère : Bénodet (Chapelle du Perguet), Douarnenez (Église St-Herlé de Ploaré), Gourlizon (Église), Le Juch (Église), Kergloff (Église), Landunvez (Chapelle N.D.-de-Kersaint), Penmarc'h (Église St-Nonna), Plomelin (Église), Plougasnou (Église), Plovan (Église), Pont-Croix (Église) et Primelin (Chapelle St-Tugen). Pourquoi ces foyers ? Certains prétendent qu'ils auraient été utilisés lors de sièges, l'église jouant alors le rôle de forteresse. D'autres affirment que l'église pouvait ainsi accueillir les pèlerins de passage. En réalité, il est vraisemblable, pour ne pas dire certain, qu'il y a une corrélation étroite entre l'existence de la cheminée et l'administration du Baptême. En effet, l'eau glaciale des fonts baptismaux aurait pu compromettre la vie des petits baptisés, d'où l'intérêt de la chauffer...
(8) Stalles Elles ont trois places et sont reléguées de chaque côté du choeur.
(9) Chemin de croix Création du chemin de la croix dans l'église par le recteur de Plogonnec le 28/III/1858 (90). « Cette semaine (...) a été couronnée, dimanche 20 (X/1895), par la bénédiction d'un beau chemin de croix, payé par les offrandes des paroissiens » (91). « En 1896, le Pape Léon XIII a donné un jubilé. J'ai fait un appel aux bons paroissiens de Guengat et comme souvenir de jubilé, ils ont donné à l'église un chemin de croix en carton romain silicaté coûtant chez Cachal-Froc 550 F. et revenant en tout à la somme de 567,85 F » (92). Il est en plâtre. Dans l'église, il manque cinq panneaux (du numéro IX au XIII) mais ils se trouvent dans l'ancienne chambre des archives. Il est à noter qu'un grand nombre sont en mauvais état.
(10) Armoire aux bannières Elle est de style moderne. Il y est représenté la bannière de saint Fiacre, la croix processionnelle (entourée de son chapelet) ainsi que la maîtresse-vitre de Guengat (les contours). Les bannières qui ne sont pas dans cette armoire sont dans celle de l'ossuaire.
(11) Divers Encensoir : en argent, il est conservé à la sacristie. Il a été acquis le 10/II/1851 (93). Ciboire : « Reçu de quelques personnes pour l'achat d'un ciboire : 200 F. » en 1868. « Achat d'un ciboire : 340 F. » (94) Inscrit en 1846, tableau du Purgatoire pour l'autel des Trépassés : 300 F (95). Pose et scellage de la balustrade en 1894 à Monsieur KERAVAL pour la somme de vingt francs (96). Dans la chapelle de Lanascol, restent quelques phylactères, devises et légendes, mais les écussons ont disparu (97). Le système de chauffage par radiants électriques, posé en 1988, est composé de 18 appareils d'une puissance de 2.000 watts chacun (98).
g) Gisant, plaque, enfeux et pierres tombales 1) Gisant Au fond de la chapelle Lanascol se trouve un gisant. C'est une oeuvre mutilée en granit. Placée tout d'abord dans la chapelle Lanascol (99), elle fut ensuite mise dans le cimetière entourant l'église, au moins jusqu'en 1881 (100), puis placée dans l'ossuaire (101) et enfin là où elle se trouve aujourd'hui. Le chevalier, en armure, porte à la taille une ceinture. La dame est en robe ajustée à plis droits et réguliers. Tous deux ont les mains jointes. Au-dessus, deux anges présentent les armoiries : « d'argent au griffon d'azur ». Un de ces anges caresse la chevelure de la dame. Cette oeuvre représente, vraisemblablement, Jean DE SAINT-ALOUARN et Marie DE TREGAIN vivants en 1470 (102), ou Hervé de SAINT-ALOUARN et sa femme vivants en 1426 (103). Ce gisant a été classé par les Monuments historiques le 10/XI/1906 (104).
(2) Plaque de cuivre Une plaque de cuivre (105), portant un écusson aux armes des DE GUENGAT, et conservée au presbytère, offre l'inscription suivante : « Nous Haut et Puissant Messire Charles Joseph François QUEMPER, chevalier, seigneur de LANASCOL, DE GUENGAT et autres lieux, permettons au Général de la Paroisse de Guengat de baisser notre tombe, existant au milieu du choeur de l'église de Guengat, à la hauteur de deux pieds et demis et de la mettre au ras du pavé. Mais la pierre supérieure sera mise en même état au niveau des autres pierres du dit pavé, nous réservant la faculté de la rétablir à notre volonté à la hauteur où elle est aujourd'hui. A Lanascol, le quatre juillet mil sept cent quatre vingt un. Charles QUEMPER, comte de LANASCOL - HAMON, recteur - LOUBOUTIN, curé - Alain LE GARZ, fabrique. »
(3) Enfeux De part et d'autre du choeur, on note la présence d'enfeux qui sont vraisemblablement ceux de la famille des DE GUENGAT et celui de la famille des DE SAINT-ALOUARN. Les blasons ont été effacés lors de la Révolution. Un autre (?) est signalé dans les archives. Le 9/I/1669, décéda « Noble homme Jacques DONAFLOUR enterré le jour suivant dans l'enfeu de KERGANO dans l'église parrochiale de Guengat » (106).
(4) Pierres tombales On note la présence de nombreuses pierres tombales dans l'église. Devant la porte de la sacristie, se trouve le blason de la famille des DE SAINT-ALOUARN (« d'argent au griffon d'azur »). Dans l'église, on note la présence de deux pierres sur lesquelles est inscrit « MIR » et « TRC ». Mais, certaines pierres tombales ne sont-elles pas des pierres récupérées lorsqu'on a redallé l'église ? « Une partie de l'église pavée en neuve : 100 F. » le 21/X/1851 (107). « Réparations au pavé de l'église : 200 F. » le 1/VIII/1852 (108).
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